L’échec : moteur de l’innovation de votre future Application
La notion d’échec n’est pas un concept admis dans la culture française. Pourtant lors d’un développement, il est fort probable que cela vous arrive… les chiffres qui suivent vont vous étonner !
50% des projets de développement d’applications se soldent par un échec! (Sources : étude 2018 Appian – sur 500 décideurs IT aux Etat Unis et en Europe).
Plusieurs études ont été menées sur la réussite des projets informatiques, et la plupart s’accordent sur le fait qu’une bonne partie (parfois la majorité) des projets informatiques se soldent par un échec. Dans le cas de l’étude réalisée par Appian :
– soit le projet n’est jamais lancé : 15% ;
– soit il est lancé, mais n’est jamais terminé : 15% ;
– soit il est terminé, mais ne répond pas aux besoins exprimés par les utilisateurs : 20%.
84% des projets sont un échec, voir même 91% dans les grandes entreprises, selon un autre protocole réalisé en 2014 par The Standish Group.
Et pourtant, la demande est très importante : pour une entreprise Européenne les demandes de nouvelles applications s’élèvent en moyenne à 230 chaque année et 150 aux USA. (Etude réalisée sur 500 dirigeants et responsables IT)
Par ailleurs réussir un projet est difficile, car on doit respecter conjointement 3 critères : coût, délais, fonctionnalités.
Quelles sont les causes d’un tel échec ?
Voici les raisons énoncées dans le cadre de l’étude de 2014 par The Standish Group :
En effet, les raisons d’ échecs sont multiples et difficiles à cerner ; elles ont pourtant un point commun : l’erreur humaine dans le processus.
L’ “erreur” sur des projets informatiques recouvre une multitude de facettes : mauvaise estimation du temps, de la complexité des fonctionnalités …
Et si finalement un projet était une succession d’erreurs ? … si l’enjeu n’était pas de prévoir l’infinité d’erreurs possibles dans un cahier des charges, mais plutôt de tester et constater ces erreurs !!!
Cela tombe bien, on appelle cela un prototype…. et c’ est une des notions centrales d’une méthode : le Design Thinking.
Une solution : prototyper, avec le Design Thinking
C’est une nouvelle approche, centrée sur l’utilisateur, quel que soit le domaine de l’application.
L’empathie, la créativité, la co-création, l’itération et le droit à l’erreur, sont au coeur de cette méthode innovante.
“Echouer tôt, pour réussir plus vite”, selon l’adage de Tim Brown.
Contrairement à la traditionnelle gestion de projet, le but du Design Thinking est de mettre en avant les usages de l’utilisateur ou du consommateur, le tâtonnement et l’expérience par l’erreur.
Il ne s’agit pas seulement d’identifier des problèmes existants, mais aussi de répondre à des besoins qui ne sont pas forcément exprimés par les utilisateurs ou clients. La “pensée design” aide ainsi à s’adresser à des secteurs de marché qui n’avaient pas encore été identifiés.
“L’échec est un outil incroyablement puissant pour apprendre. Concevoir des expériences, des prototypes, des interactions et les tester est au cœur de la conception centrée sur l’humain”. (Tim Brown).
Valider une Application en conditions réelles très rapidement, minimiser coût et risques, telle est la proposition du Design Thinking de TOOAP.